Comment faire l’amour à une blanche sans se fatiguer ?
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Un racisme pratiqué dans une complaisance généralisée par «une élite possédante». Il est capable de rentrer dans une sainte colère, puis il se calme. Il croit en la vie.
Ce chemin lui est d'autant plus difficile que sa blessure est profonde et vive. Écoutons à ce sujet la mystique française Thérèse de l'Enfant-Jésus nous décrire comment elle a cheminé personnellement dans la nuit: «Cette épreuve, dit-elle, ne devait pas durer quelques jours, quelques semaines, elle devait ne s'éteindre qu'à l'heure marquée par le Bon Dieu et... Comment vit-on en Haïti?
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L'homme, dans la pleine vérité de son existence, de son être personnel et en même temps de son être communautaire et social -dans le cercle de sa famille, à l'intérieur de sociétés et de contextes divers, dans le cadre de sa nation ou de son peuple et peut-être plus encore de son clan ou de sa tribu , même dans le cadre de toute l'humanité- cet homme est la première route que l'Église doit parcourir en accomplissant sa mission: il est la première route et la route fondamentale de l'Église, route tracée par le Christ Lui-même, route qui, de façon immuable, passe par le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption. Paraphrasant Jean-Paul II nous pourrions dire: l'Église d'Haïti ne peut abandonner l'homme haïtien. L'homme haïtien est la première route et la route fondamentale que l'Église d'Haïti doit parcourir en accomplissant sa mission évangélisatrice et humanisatrice. L'homme haïtien est, de toute évidence, une réalité incontournable dans notre projet ecclésial d'évangélisation et d'humanisation. Alors surgit la problématique: comment l'Église d'Haïti peut-elle parcourir cette route si elle ne connaît pas l'homme haïtien, ignore sa psychologie et sa spiritualité, ou n'en tient pas compte? Vous saisissez ainsi l'importance de notre effort pour connaître l'homme haïtien, comprendre sa psychologie, et approfondir sa spiritualité. Ce qui nous amène à soulever une autre problématique: est-il vraiment possible de connaître l'homme haïtien, de comprendre sa psychologie et sa spiritualité? Comme l'affirme Fiodor Dostoïevsky 16 aoűt 1839 , l'homme n'est-il pas un mystère? Toutefois, si l'homme haïtien est un mystère, c'est un mystère qui, à mon avis, se livre. En effet, ce mystère se livre à nous à travers les us et coutumes de l'homme haïtien, ses chansons, ses danses, sa poésie, sa mythologie, ses contes, ses proverbes, etc. Ceux-ci nous révèlent quelque chose de sa psychologie et de sa spiritualité. Aussi, nous voulons prendre tout le temps et déployer tout l'effort qu'il faut pour étudier ce mystère en vue de le percer et de le comprendre dans une perspective qui se veut à la fois humaniste et humanisatrice. Tel est donc le sens profond de notre démarche. Il faut reconnaître qu'il arrive qu'on cherche à mieux connaître l'homme pour des desseins ténébreux, par exemple, pour pouvoir mieux le manipuler, le dominer et l'asservir. L' objectif que nous poursuivons est diamétralement opposé: c'est celui de connaître plus intimement l'homme haïtien, afin de l'aimer plus passionnément, de l'accompagner et de l'aider plus efficacement dans sa quête de dignité, de valeur et de liberté. Celles-ci lui sont quotidiennement déniées. Dans le cadre de cet exposé, je me propose de dégager quelques aspects essentiels de la psychologie et de la spiritualité de l'homme haïtien tel que nous pouvons l'observer objectivement dans le contexte familial, social, culturel et religieux d'Haïti. Nous allons maintenant essayer de développer chacun de ces trois aspects essentiels de la psychologie et de la spiritualité de l'homme haïtien. I - Psychologie et Spiritualité d'un être opprimé et blessé, qui cherche désespérément la voie de la libération et de la guérison. Je pense qu'il ne sera pas trop difficile à l'homme haïtien de se voir, de se reconnaître, et de se projeter en cet homme dépouillé, blessé, allongé sur le bord de la route, à demi-mort, et dont tout le monde s'écarte prudemment. En effet, l'homme haïtien est un être blessé et étendu à terre, à genoux, et qui cherche désespérément à se relever, à se redresser, à se remettre debout, à retrouver sa «verticalité motrice, allant-devenant» Françoise Dolto 1977. L'Évangile au risque de la psychanalyse. Paris: Jean-Pierre Delarge, p. Je pense que cela est particulièrement vrai dans le cas de l'homme haïtien. La blessure que celui-ci porte en lui-même est particulièrement profonde et vive. Elle est d'autant plus profonde et vive qu'elle lui a été initialement infligée par le nègre, son frère de race, son semblable, son compagnon d'humanité, qui le renie, le méprise, le déconsidère, passe outre son chemin. Oui, l'homme haïtien est un être psychiquement et spirituellement blessé dans sa dignité d'être humain, et qui cherche le chemin de sa guérison psychique et spirituelle. Mais, il peine à trouver ce chemin. D'ailleurs, celui-ci n'est jamais facile. Ce chemin lui est d'autant plus difficile que sa blessure est profonde et vive. Certes, il se rendrait la tâche plus aisée s'il apprenait à « s'accueillir, à s'aimer, à s'estimer, à s'accepter ou à s'assumer comme haïtien», ainsi que le suggère le père Godefroy Midy s. Cependant, me direz-vous: comment l'homme haïtien peut-il s'accueillir, s'aimer et s'assumer comme haïtien si on lui a toujours appris qu'il n'a rien d'aimable ou de beau en lui et chez lui? Si on l'a toujours méprisé, déconsidéré, lui apprenant ainsi à se mépriser, à se rejeter, à se renier? Aussi, vous comprenez combien et pourquoi il est naturellement difficile à l'homme haïtien de «découvrir la beauté qui est cachée» Jean Vanier, La peur d'aimer, p. En outre, vous comprenez que, pour apprendre à s'accueillir et à s'aimer, l'homme haïtien doit tout d'abord commencer par désapprendre tous ces messages aliénants qui le rendent étranger à lui-même. L'homme haïtien a besoin d' entendre un message sur lui-même qui ne soit pas négatif ni aliénant, mais plutôt positif et libérateur. Et ici, je crois que tous ceux qui accompagnent l'homme haïtien dans sa marche existentielle ont un rôle particulièrement important à jouer. Il ne fait pas de doute qu'il est capable d'écouter et d'accueillir favorablement un tel message libérateur, une telle parole thérapeutique. Parce qu'il est habituellement opprimé et blessé dans la vie, l'homme haïtien a développé naturellement un amour-propre, une fierté, et une sensibilité d'une proportion ou ampleur qui peut surprendre plus d'un. L'homme haïtien ressent plus qu'il ne pense. Il est facilement froissé, heurté dans son ego. Les émotions donnent le ton à sa spiritualité et structurent sa psychologie. En effet, méfiant et susceptible, l'homme haïtien a particulièrement une forte tendance à la répression ou l'inhibition: répression ou inhibition de ses sentiments, de ses émotions, de sa pensée. Croire en l'homme: il faut pour cela une espèce d'héroïsme. » Vie, mort, et résurrection. Québec: Anne Sigier, p. Je pense que cela est particulièrement vrai pour l'homme haïtien. Celui-ci a de la difficulté à croire en l'homme, surtout en l'haïtien, son semblable. Il a d'autant plus de la difficulté à croire en l'homme qu'il «a toujours subi l'autre ou lutté contre lui; et qu' il en reste quelque chose dans les mentalités» Francklin Armand et Édouard Pazzis 1997. Par contre, il n'a aucun problème à croire en Dieu. Il a même développé une foi ou une confiance en Dieu dont la spontanéité, la simplicité et la ténacité invincibles exprimées particulièrement dans la religiosité populaire ne cessent d'étonner, d'émerveiller. Ton visage est ma lumière. Soulignés dans le texte. Aussi, dans sa quête de libération et de guérison intérieures, l'homme haïtien doit apprendre à croire en l'homme, surtout en l'haïtien, son semblable, son frère de race, son compagnon d'humanité. Et pour cela, je pense qu'il doit apprendre à croire avant tout en lui-même guidé, bien sűr, par le mystère du Verbe Incarné qui éclaire, en réalité, le mystère de l'homme: cf. Gaudium et Spes, n. Et c'est dans la mesure où l'homme haïtien croira en lui-même et en l'homme, qu'il pourra, à mon avis, vaincre la peur, la méfiance, et la susceptibilité, et oser se dire au monde, s'exprimer et s'affirmer, et donc exister ou être lui-même. De fait, «l'affirmation de soi n'est pas l'égoïsme moral, ni même l'égocentrisme psychologique: elle est le présupposé de toute qualification morale ou intellectuelle, elle est la condition même de la présence au monde, sinon cette présence même. » Paul Tillich 1967. Je pense qu'il ne sera pas vraiment difficile à l'homme haïtien de se retrouver à travers celles-ci. Elles symbolisent parfaitement l'expérience de l'épreuve qu'il fait tous les jours, et qu'ont connue les Hébreux après leur sortie d'Égypte et avant leur entrée dans la Terre Promise et les grands mystiques. Écoutons à ce sujet la mystique française Thérèse de l'Enfant-Jésus nous décrire comment elle a cheminé personnellement dans la nuit: «Cette épreuve, dit-elle, ne devait pas durer quelques jours, quelques semaines, elle devait ne s'éteindre qu'à l'heure marquée par le Bon Dieu et... Je voudrais pouvoir exprimer ce que je sens, mais hélas! Il faut avoir voyagé sous ce sombre tunnel pour en comprendre l'obscurité. Je vais cependant essayer de l'expliquer par une comparaison. Je suppose que je suis née dans un pays environné d'un épais brouillard... Je sais que le pays où je suis n'est pas ma patrie, qu'il en est un autre vers lequel je dois sans cesse aspirer... Il est un être familier de la souffrance. Je ne pense pas exagérer en disant que l'expérience de la souffrance a façonné, et continue de façonner, sa psychologie et sa spiritualité. Face à la souffrance, il y a, selon Elisabeth Kubler-Ross et Michel Golfier Théo. Face à la souffrance, l'homme haïtien semble, quant à lui, écarter la négation, la colère, la révolte, et la dépression ou le désespoir. Ce qui ne manque pas de surprendre quand on connaît la souffrance qui est la sienne. De toute façon, tout par exemple: ses prières, sa religiosité, ses chants, ses danses porte à croire qu'il préfère assumer comme attitudes vitales face à la souffrance: la négociation et l 'acceptation. L'homme haïtien semble préférer assumer ou subir sa souffrance comme une fatalité à laquelle il ne peut échapper plutôt que de se révolter contre elle ou chercher résolument à y mettre fin. Cela risque de l'enfermer dans une psychologie et une spiritualité victimisantes; en d'autres termes, dans le rôle et la situation psycho-spirituels de victime. Il érige des calvaires un peu partout. Ceux-ci font en quelque sorte partie du paysage haïtien. Il ne cherche pas à contourner ni à éliminer ou évacuer la croix de sa vie. Selon François Varillon s. Le sűr critère, on peut dire, je pense, le seul critère de l'authenticité spirituelle est la Croix. Tout ce qui conduit à la Croix est sérieusement chrétien. Tout ce qui élimine la Croix, ou la contourne, est de l'ordre du pseudo ou de l'ersatz. Encore faut-il bien comprendre le sens de la Croix». Joie de croire, joie de vivre. Paris: Le Centurion, p. Le chemin de la souffrance est plutôt long pour l'homme haïtien. Pourtant, il ne s'en plaint pas vraiment. Ce qui serait tout simplement morbide, pathologique. La souffrance n'est pas une valeur à ses yeux comme elle ne l'est pas non plus aux yeux du Christ notre Rédempteur: cf. Jésus dans la foi des premiers disciples. En outre, l'homme haïtien aime et accueille volontiers les joies et les plaisirs de la vie. Il cherche à donner un caractère festif à tout, même à ses deuils. Ce qui ne manque pas de paraître paradoxal et problématique aux yeux de plus d'un. Le système festif mis en place par l'homme haïtien rires, danses, chants, blagues, carnaval, raras, etc. Le sourire ou le rire légendaire de l'homme haïtien ne serait-il pas, en dernière analyse, une tentative ou une manière, d'adoucir, d'alléger, d'exorciser, de masquer ou d'apprivoiser sa souffrance qui est plutôt profonde et vive? De fait, «L'Haïtien a toujours eu la souffrance comme lot dans l'existence. C'est pour cela qu'il aime tant chanter et danser, cela l'aide à exorciser le mal et lui donne la force de se tenir debout». Le Vodou aurait pour l'homme haïtien, cruellement éprouvé, la même fonction anesthésiante ou analgésique que les chants et les danses. En effet, selon Karen McCarthy Brown 1991 , une spécialiste de la religion haïtienne: «Le Vodou est le système que les Haïtiens ont mis au point pour faire face aux souffrances de cette vie, un système dont l'objet est de minimiser la douleur, d'éviter les désastres, d'adoucir les pertes, et de fortifier les survivants autant que l'instinct de survie. A Vodou Priestess in Brooklyn. Berkeley, CA: University of California Press, p. Dans ce contexte psycho-spirituel, ce dont l'homme haïtien a davantage besoin, aujourd'hui, c'est sans doute moins de chanter et de danser sa souffrance pour l'adoucir ou l'apprivoiser que de la combattre énergiquement pour y mettre fin, sans cesser pour autant de chanter et de danser. Comme nous le rappelle l'exégète français Jacques Guillet s. Jésus dans la foi des premiers disciples, op. Psychologie et Spiritualité d'un être très pauvre, mais étonnemment courageux, combatif, résistant, patient, et capable d'humour ou de rire, parce qu'il est ouvert à la présence de Dieu, aime passionnément la vie, et est habité par l'espérance. Je me contente de citer ici quelques-uns de ces éléments: 1. Le sens de Dieu: Je ne pense pas exagérer en disant que l'homme haïtien a un sens inné de Dieu. Il croit naturellement en Lui. Sa foi ou confiance en Dieu est d'une simplicité et d'une tenacité étonnantes. De par sa situation, l'homme haïtien est ouvert et s'ouvre spontanément à la présence de Dieu dans sa vie de tous les jours. Chemin des pauvres: chemin de Dieu, in Bulletin de Liaison, Centre Pedro-Arrupe, Vol. Sa relation avec Dieu est très affective et envahit ou imprègne toute sa vie. Il a besoin de Lui. Il Lui parle avec une familiarité et une spontanéité déconcertantes. L'homme haïtien est un être relié ou connecté: relié à Dieu, aux autres, à la création, au monde, et surtout à l'humanité opprimée, blessée et souffrante. Selon la psychologue haïtienne Claudine Michel 1995 , «Les humains occupent une place cosmique centrale dans la spiritualité haïtienne qui est aussi anthropocentrique qu'humaniste... La connection humaine est la règle de la vision haïtienne du monde: il y a suppression des histoires individuelles de vie en faveur d'une personnalité collective de laquelle dérive l'énergie globale du groupe. Les individus deviennent réels seulement à travers leurs interactions avec les autres. Port-au-Prince: Le Natal, p. Souligné dans le texte. L'homme haïtien aime relier le visible et l'invisible, le matériel et le spirituel, le séculier et le sacré, etc. Il aime créer des liens. Ceux-ci lui donnent un sentiment de sécurité dans un environnement qui lui est plutôt hostile. Le sens de la vie : L'homme haïtien aime passionnément la vie. Il aime et accueille volontiers les joies et les plaisirs de la vie comme nous l'avons déjà souligné plus haut. Il croit en la vie. Il fait confiance à la vie. Entre la vie et la mort, il choisit toujours, sans hésiter, la vie cf. Décidément, l'homme haïtien veut vivre, même si on persiste à lui refuser la vie. Le sens de la dignité: Ce qui importe, pour l'homme haïtien, ce n'est pas tant le bonheur que la dignité. Le sens de l'espérance: L'homme haïtien est un être habité par l'espérance. Celle-ci est, en quelque sorte, son attitude psychologique et spirituelle fondamentale. Il s'agit, chez lui, d'une «attitude active, nourrie par le courage et la force d'âme, qui alimente la résistance dans la souffrance et la tension dans la lutte» Giannino Panna. Il espère «contre toute espérance». Il est capable d'«espérer là où il n'y a rien à espérer» Jürgen Moltmann 1974. Nous avons l'impression que, même quand l'homme haïtien chemine dans la nuit de la souffrance, le soleil de l'espérance est toujours levé dans son esprit et dans son coeur. Il ne quitte jamais le chemin de l'espérance. Le sens de l'humour: L'homme haïtien sait rire de tout: de lui-même, de ceux qui sont les auteurs de son malheur, sinon il n'aurait qu'à mourir. Il exorcise ses souffrances et ses peurs par l'humour, le rire. «Le rire est une nourriture importante pour lui» Jean Vanier. Il exprime aussi sa liberté fondamentale. En effet, «on ne peut rire que dans la liberté... On rit lorsqu'on échappe à ce qui oppresse. On rit quand est débarrassé de son fardeau, quand la résistance faiblit et que les barrières cèdent. Le Seigneur de la danse. Essai sur la joie d'être libre. Le sens de la fête, de la joie, de la gaieté: L'homme haïtien a le sens de la fête, de la joie, de la gaieté. Il est un être plutôt festif, joyeux, gai. Il y a en lui et chez lui un «capital inépuisable de joie, de gaieté» Francklin Armand, op. Il cherche à donner un caractère festif à tout, même à ses deuils comme nous l'avons déjà souligné plus haut. Ce sens de la joie est, chez l'haïtien, «l'expression sur le plan émotionnel du Oui courageux à son être propre et véritable» Paul Tillich, op. Il s'agit de «cette sorte de joie qui se dégage de l'homme lorsqu'il est un homme» Ménandre, stoïcien. Le sens de la lutte, du combat : L'homme haïtien est d'une combativité exemplaire. Certains pensent qu'il est un être résigné; moi je pense qu'il est plutôt un lutteur, un être combatif qui refuse de se laisser crucifier définitivement par la violence de la misère: « La garde se meurt, mais ne se rend pas», aime-t-il dire dans un langage emprunté à l'expérience dramatique de la guerre. Il a une cacapité d'attendre qui déconcerte. Le sens d'endurance, de la persévérance : L'homme haïtien ne cherche pas à fuir la souffrance. Il la supporte, même quand elle est insupportable. Sa capacité d'absorption ou d'assomption de la souffrance est tout simplement incroyable, stupéfiante. Certains pensent que «des deux aspects de la force, endurer et attaquer», dont parle le philosophe français Emmanuel Mounier L'affrontement chrétien. Paris: Seuil, 1945, p. «Demandez à un Haïtien comment il va, il vous répondra invariablement, avec une douceur et une aménité sans pareille: Pa pi mal, oui? Soulignés dans le texte , ou bien: nap kenbe, oui. Les Haïtiens se quittent en se disant: Kenbe fè m! Il s'agit du « courage d'être». Celui-ci est «l'acte éthique par lequel l'homme haïtien affirme son propre être en dépit de ces éléments de son existence qui sont en lutte avec son affirmation de soi existentielle. Il s'agit enfin de son oui courageux à son être propre et véritable et à la vie, et de la force d'âme ou d'esprit qui lui permet d'assumer la souffrance, si profonde et vive soit-elle. Le sens de la réalité : L'homme haïtien manifeste un sens de la réalité ou un réalisme admirable. Elle manifeste sa foi en l'homme haïtien et en son potentiel psychologique et spirituel extraordinaire. Elle fait crédit à sa capacité de s'assumer en toute liberté et responsabilité. Elle pense que l'homme haïtien est né avec des possibilités étonnantes qui attendent seulement que la chaleur de l'acceptation et de l'amour de l'autre les éveille. Nous sommes conscients toutefois qu'il faut éviter d'idéaliser l'homme haïtien. Si sa psychologie et sa spiritualité présentent des aspects positifs, elles étalent aussi des limites qu'il faut envisager sérieusement. Au point de vue psycho-spirituel, l'homme haïtien est devenu une question pour lui-même. Au fond, l'homme haïtien n'est pas encore vraiment. Il doit devenir lui-même: ce qui est l'objectif fondamental d'une saine psychologie et d'une authentique spiritualité haitiennes. Mais, comme le dit le théologien néerlandais Pierre Van Breemen s. Joseph Gontrand DÉCOSTE, s. Centre Pedro-Arrupe, Port-au-Prince, Haïti.
[SOCIETE] Amour : ce que pensent les hommes #CCVB
Aux grands maux, aux grandsdit-on. Ils se retrouvent un soir dans un manoir lugubre et retiré pour un ultime festin ; là, chacun north l'enchaînement des malheurs qui ont forgé sa décision. Au boulot, je voyais ma clientèle diminuer. La chronique m'aura fourni des occasions de relayer l'identification du rapport à la violence qui est la préférence pour le bellicisme. Il faut reconnaître qu'il arrive qu'on cherche à mieux connaître l'homme fub des desseins ténébreux, par exemple, pour pouvoir mieux le manipuler, le dominer et l'asservir. Bien que je respecte le choix des formes, je trouve déguelasse l'attitude des hommes de race blanche envers les femmes rondes. Alors, je dis haut et fort que tous les Haïtiens sont fous, et la plupart sont fous aliénés.